L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
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L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Asalaïs Mar 18 Oct - 20:20
Quelques jours plus tôt :
Tôt le matin, pleine d'énergie, la petite blondinette dirigeait les sujets de son royaume, les assommant de paroles et de gestes. Etant donné que sa chambre était le seul lieu où on la laissait faire tout, ou presque tout ce qu'elle voulait, elle c'était auto proclamée Reyne et s'adonnait à une imitation enfantine et affectueuse de son père en plein travail. Lorsque sa nourrice pénétra dans la pièce, elle fut accueillie par un cri de désapprobation.
Nooooooooooooon ! Z'ai pas invité, ze parle avec mes zens !
La « madame », comme Asalaïs l'appelait, leva les yeux au ciel.
Une lettre est arrivée pour vous, de votre Grand Père.
Haaaan ! Cha dit quoiiii ?
Excitée, elle bondit vers la pauvre femme en fracassant un ou deux de ses « sujets » sur son passage. Elle se planta devant elle et sautilla sur place dans l'attente de la lecture. La lettre était en fait une invitation et ni une ni deux, la gamine fit des va et vient dans sa chambre en farfouillant par ci par là. Excédée, la nourrice la suivait des yeux jusqu'à ce qu'Asa finisse par se replanter devant elle.
Ze zuis prête, peux patir là.
La dame éclata d'un grand rire.
Aux portes du domaine :
Le voyage fut long, plus pour la fameuse nourrice que pour la petite hyperactive surexcitée.
Une fois devant les grilles, la madame prit les devants dans l'intention de les annoncer aux gardes mais il ne fallait pas compter sur Asalaïs qui contre-carra ses plans en lui barrant la route.
Bonjour, nous...
Moi ! Ché moi que ze fais.
Le petit bout se planta devant le garde et garda le silence un certain temps. Tous autour d'elle attendaient que mademoiselle se décide à prendre la parole puisqu'elle voulait le faire elle-même, seulement, elle semblait en pleine réflexion. En réalité, elle tentait de se rappeler exactement ce que son papy lui avait appris sur le « maintien » et les autres trucs de nobles dont elle ne comprenait pas grand chose. Elle finit par se tenir droite comme un i et à fixer droit devant elle alors que le garde faisait de nombreuses têtes de plus. Sur sa petite bouille apparut une expression qui se voulait de « décision », c'était adorable.
Ze veux voir mon papy !
Quelques secondes de silence puis elle se rappela que d'autres gens qu'Ursin lui avaient appris des choses sur la bonne conduite, elle ajouta.
Si plait missieur.
Tôt le matin, pleine d'énergie, la petite blondinette dirigeait les sujets de son royaume, les assommant de paroles et de gestes. Etant donné que sa chambre était le seul lieu où on la laissait faire tout, ou presque tout ce qu'elle voulait, elle c'était auto proclamée Reyne et s'adonnait à une imitation enfantine et affectueuse de son père en plein travail. Lorsque sa nourrice pénétra dans la pièce, elle fut accueillie par un cri de désapprobation.
Nooooooooooooon ! Z'ai pas invité, ze parle avec mes zens !
La « madame », comme Asalaïs l'appelait, leva les yeux au ciel.
Une lettre est arrivée pour vous, de votre Grand Père.
Haaaan ! Cha dit quoiiii ?
Excitée, elle bondit vers la pauvre femme en fracassant un ou deux de ses « sujets » sur son passage. Elle se planta devant elle et sautilla sur place dans l'attente de la lecture. La lettre était en fait une invitation et ni une ni deux, la gamine fit des va et vient dans sa chambre en farfouillant par ci par là. Excédée, la nourrice la suivait des yeux jusqu'à ce qu'Asa finisse par se replanter devant elle.
Ze zuis prête, peux patir là.
La dame éclata d'un grand rire.
Aux portes du domaine :
Le voyage fut long, plus pour la fameuse nourrice que pour la petite hyperactive surexcitée.
Une fois devant les grilles, la madame prit les devants dans l'intention de les annoncer aux gardes mais il ne fallait pas compter sur Asalaïs qui contre-carra ses plans en lui barrant la route.
Bonjour, nous...
Moi ! Ché moi que ze fais.
Le petit bout se planta devant le garde et garda le silence un certain temps. Tous autour d'elle attendaient que mademoiselle se décide à prendre la parole puisqu'elle voulait le faire elle-même, seulement, elle semblait en pleine réflexion. En réalité, elle tentait de se rappeler exactement ce que son papy lui avait appris sur le « maintien » et les autres trucs de nobles dont elle ne comprenait pas grand chose. Elle finit par se tenir droite comme un i et à fixer droit devant elle alors que le garde faisait de nombreuses têtes de plus. Sur sa petite bouille apparut une expression qui se voulait de « décision », c'était adorable.
Ze veux voir mon papy !
Quelques secondes de silence puis elle se rappela que d'autres gens qu'Ursin lui avaient appris des choses sur la bonne conduite, elle ajouta.
Si plait missieur.
Asalaïs- Nouveau
Re: L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Thimothé Mar 18 Oct - 22:36
un homme tout empli de maintien avait entendu que son maitre étais requis à l'huis du Castel.
Un garde comme de coutume assurait la quiétude des lieux.
Ce qui intriguait ce garde était la nature de la demande formulée, et le jeune age de cet enfant.
s'adressant à la demoiselle
Jeune fille, tu es bien petite pour connaitre du monde en cette maison.
Sa grandeur Monseigneur Ursin de Lasteyrie est fort occupé et je doute bien que cela soit lui que vous cherchiez céan, vous avez du je crois vous tromper de maison.
Puis Thimothé jeta un oeil à la nourrice, espérant ainsi qu'elle fasse entendre raison à cet enfant
Un garde comme de coutume assurait la quiétude des lieux.
Ce qui intriguait ce garde était la nature de la demande formulée, et le jeune age de cet enfant.
s'adressant à la demoiselle
Jeune fille, tu es bien petite pour connaitre du monde en cette maison.
Sa grandeur Monseigneur Ursin de Lasteyrie est fort occupé et je doute bien que cela soit lui que vous cherchiez céan, vous avez du je crois vous tromper de maison.
Puis Thimothé jeta un oeil à la nourrice, espérant ainsi qu'elle fasse entendre raison à cet enfant
Thimothé- Majordome
Re: L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Asalaïs Mar 18 Oct - 23:43
La gamine leva les yeux vers l'homme pour l'écouter. Lorsqu'il eut fini de parler, elle pencha sa petite frimousse sur le côté pour le regarder sous un angle différent. Elle resta plantée devant lui l'air perplexe et un peu pommée. Elle n'avait pas du faire correctement ce que papy lui avait enseigné parce que le résultat qu'elle escomptait n'était pas au rendez vous.
Lentement, elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne s'échappa de ses lèvres. Elle se tourna vers sa nourrice, ses yeux noisettes réclamaient de l'aide, aide qui ne venait pas. La madame semblait fort amusée par la situation. Enfin, elle prit une grande inspiration.
Mais chi, ché maison papy.. Hein ché là ? Hein... ?
Elle esquissa un sourire timide et se mit à se balancer sur elle même en jouant avec ses mains nerveusement. Enfin, la nourrice se décida à venir la secourir. Elle s'approcha et posa sa main sur la tête de la petite en lui offrant un sourire rassurant.
Oui petite puce, c'est ici.
Elle se racla la gorge et reprit, s'adressant au garde.
Pourriez vous annoncer à sa Grasce Ursin de Lasteyrie l'arrivée de sa petite fille Asalaïs s'il vous plait ?
Lentement, elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne s'échappa de ses lèvres. Elle se tourna vers sa nourrice, ses yeux noisettes réclamaient de l'aide, aide qui ne venait pas. La madame semblait fort amusée par la situation. Enfin, elle prit une grande inspiration.
Mais chi, ché maison papy.. Hein ché là ? Hein... ?
Elle esquissa un sourire timide et se mit à se balancer sur elle même en jouant avec ses mains nerveusement. Enfin, la nourrice se décida à venir la secourir. Elle s'approcha et posa sa main sur la tête de la petite en lui offrant un sourire rassurant.
Oui petite puce, c'est ici.
Elle se racla la gorge et reprit, s'adressant au garde.
Pourriez vous annoncer à sa Grasce Ursin de Lasteyrie l'arrivée de sa petite fille Asalaïs s'il vous plait ?
Asalaïs- Nouveau
Re: L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Thimothé Mer 19 Oct - 0:09
Le Majordome se gratta quelque peu la tête.
Ainsi, une petite fille se présentait au domaine en requérant la présence de son maitre.
Son Maitre ne l'avait pas averti de cette venue. Deux choix s'offraient à lui.
Renvoyer la petite et la nourrice lui semblait la meilleure des options, mais si la petite disait vrai, il y avait fort à parier que le comte entrerait dans une colère à faire rentrer les grenouilles sous les nénuphars de la mare du grand parc, et qu'il passerait un très mauvais moment.
D'un autre coté, si la fillette était une importune, il était certain de passer également un mauvais moment et se voyait déjà de corvée de nettoyage de botte pour un mois durant comme le première valet venu.
Il s'agissait de trancher.
La nourrice semblait également certaine de son fait.
Il regarda une nouvelle fois la petite fille.
Diantre, elle avait tout de même une façon de vouloir les choses et un port de tête qui lui faisait sembler à son grand père et à sa mère.
Il convenait de ne point tergiverser jusqu'à vesprée et d'aller quérir le comte.
S'adressant alors à la nourrice
Madame, je m'en vais chercher le comte, il aura je pense à cœur de vous ouvrir lui même l'huis de sa maison.
D'ailleurs il n'est pas bien loin
il tourna alors les talons tout en continuant de se gratter la tête.
Ainsi, une petite fille se présentait au domaine en requérant la présence de son maitre.
Son Maitre ne l'avait pas averti de cette venue. Deux choix s'offraient à lui.
Renvoyer la petite et la nourrice lui semblait la meilleure des options, mais si la petite disait vrai, il y avait fort à parier que le comte entrerait dans une colère à faire rentrer les grenouilles sous les nénuphars de la mare du grand parc, et qu'il passerait un très mauvais moment.
D'un autre coté, si la fillette était une importune, il était certain de passer également un mauvais moment et se voyait déjà de corvée de nettoyage de botte pour un mois durant comme le première valet venu.
Il s'agissait de trancher.
La nourrice semblait également certaine de son fait.
Il regarda une nouvelle fois la petite fille.
Diantre, elle avait tout de même une façon de vouloir les choses et un port de tête qui lui faisait sembler à son grand père et à sa mère.
Il convenait de ne point tergiverser jusqu'à vesprée et d'aller quérir le comte.
S'adressant alors à la nourrice
Madame, je m'en vais chercher le comte, il aura je pense à cœur de vous ouvrir lui même l'huis de sa maison.
D'ailleurs il n'est pas bien loin
il tourna alors les talons tout en continuant de se gratter la tête.
Thimothé- Majordome
Re: L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Asalaïs Jeu 20 Oct - 21:40
Rassurée, la gamine esquissa un sourire au garde et se mit à discuter avec son doudou qu'elle considérait comme son meilleur ami, Bouh.
Ensuite, elle s'adressa directement à sa nourrice, levant son regard noisette vers elle.
Papy vient chercher moi ?
Oui, il ne va pas tarder.
La madame s'agenouilla devant la petite et tenta de plisser la robe de la petite et de la recoiffer. Asa ne se laissa pas faire, se tortillant sur place en soupirant.
Tiens toi tranquille d'accord ?
La petite lui tira la langue puis lui tourna le dos, guettant l'arrivée de son papy en serrant Bouh contre elle.
Ensuite, elle s'adressa directement à sa nourrice, levant son regard noisette vers elle.
Papy vient chercher moi ?
Oui, il ne va pas tarder.
La madame s'agenouilla devant la petite et tenta de plisser la robe de la petite et de la recoiffer. Asa ne se laissa pas faire, se tortillant sur place en soupirant.
Tiens toi tranquille d'accord ?
La petite lui tira la langue puis lui tourna le dos, guettant l'arrivée de son papy en serrant Bouh contre elle.
Asalaïs- Nouveau
Re: L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Marie*Antoinette Ven 21 Oct - 0:01
Le marjordome parti chercher le comte, il était à peine sorti de la pièce qu'il vit la comtesse entrer dans le petit salon, il se gratta à nouveau la tête en la voyant et fila dans sa direction. Hésita un peu, puis frappa dicrètment à la porte et entra dès qu'il reçu l'autorisation d'entrer.
Madame, il y a là une jeume femme accompagnée d'une fillette. Elle dit que c'est votre petite-fille. Ne sachant si tout cela est vérité, j'ai préféré vous prévenir. Mais j'ai bien peur qu'elles ne soient que de s...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la comtesse était sortie d'un pas aussi vif qu'elle le pu, lui lançait un regard furibond. Et parlant d'une voix forte.
Quand cesserez-vous d'être aussi suspicieux Edouard!!!!
Arrivant près de la porte, elle ne vit personne, comme à chaque fois, Thimothé avait laisser les visiteurs dehors. Elle se hâta d'ouvrir la lourdre porte, afin de les mettre au chaud. Elle avait grande joie d'accueillir cette enfante qui si ses souvenirs ne lui faisaient pas défaut, était quelque espiègle et pleine d'entrain. Une peu de vie dans cette maison fera le plus grand bien se dit-elle.
Bonjour Alasaïs!!
Tout en la saluant, elle l'a pris dans ses bras, et lui fit plein de baisers sur ses petites joues rosies par la fraicheur de l'automne.
Madame, il y a là une jeume femme accompagnée d'une fillette. Elle dit que c'est votre petite-fille. Ne sachant si tout cela est vérité, j'ai préféré vous prévenir. Mais j'ai bien peur qu'elles ne soient que de s...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la comtesse était sortie d'un pas aussi vif qu'elle le pu, lui lançait un regard furibond. Et parlant d'une voix forte.
Quand cesserez-vous d'être aussi suspicieux Edouard!!!!
Arrivant près de la porte, elle ne vit personne, comme à chaque fois, Thimothé avait laisser les visiteurs dehors. Elle se hâta d'ouvrir la lourdre porte, afin de les mettre au chaud. Elle avait grande joie d'accueillir cette enfante qui si ses souvenirs ne lui faisaient pas défaut, était quelque espiègle et pleine d'entrain. Une peu de vie dans cette maison fera le plus grand bien se dit-elle.
Bonjour Alasaïs!!
Tout en la saluant, elle l'a pris dans ses bras, et lui fit plein de baisers sur ses petites joues rosies par la fraicheur de l'automne.
Marie*Antoinette- Chatelaine
-
Localisation : en vadrouille -
Re: L'arrivée d'une blondinette pas plus haute que trois pommes
Asalaïs Ven 21 Oct - 19:30
Ze zuis pitite araignée
z'ai bien envie de te piquer
ze monte sur ta zambe
mais me plait pas !
Ze vais pas piquer là
Ze zuis pitite araignée
z'ai bien envie de te piquer
ze monte sur ta zambe
ze vais zusquu zus.. zus..
Butant sur la suite des paroles de sa contine, elle fit la moue et croisa les bras bougonne. Son regard noisette se posa – une fois encore – sur la grande porte qui lui faisait face. A cet âge là, la patience n'est pas forcément évidente et la petite blondinette commençait à trépigner. Présentant la crise, la nourrice s'agenouilla devant Zaza, arrangea ses vêtement de manière à ce qu'elle n'attrape pas froid et se mit à reprendre la contine.
Je suis une petite araignée
J'ai bien envie de te piquer
Je monte sur ta jambe
Je vais jusqu'au genou
Mais il ne me plait pas
Je ne vais pas te piquer là...
Je suis une petite araignée
Ze zuis pitite araignée
J'ai bien envie de te piquer
z'ai bien envie de te piquer
Je monte sur ta jambe
ze monte sur ta zambe
Je vais jusqu'au genou
Ze vais zenou
Je glisse sur ta cuisse
Ze.. HIIIIIIIIIIIIII !
Du bruit s'éleva de derrière la porte, la petite Zaza sautilla sur place, toute excitée. Elle s'attendait à voir son papy et fut quelque peu déconcertée d'apercevoir une femme mais elle reconnut vite sa mamie à qui elle offrit un large sourire, rassurée de ne pas s'être trompée de maison. Elle rit aux baisers sur ses petites joues fraîches et se blottit dans les bras de sa grand mère et lui déposa un baiser baveux sur une joue.
Bizour mamie !
Missieur pas zentil ! Y dit moi pas êcre ichi ! Mais ze zuis pas crompée !
z'ai bien envie de te piquer
ze monte sur ta zambe
mais me plait pas !
Ze vais pas piquer là
Ze zuis pitite araignée
z'ai bien envie de te piquer
ze monte sur ta zambe
ze vais zusquu zus.. zus..
Butant sur la suite des paroles de sa contine, elle fit la moue et croisa les bras bougonne. Son regard noisette se posa – une fois encore – sur la grande porte qui lui faisait face. A cet âge là, la patience n'est pas forcément évidente et la petite blondinette commençait à trépigner. Présentant la crise, la nourrice s'agenouilla devant Zaza, arrangea ses vêtement de manière à ce qu'elle n'attrape pas froid et se mit à reprendre la contine.
Je suis une petite araignée
J'ai bien envie de te piquer
Je monte sur ta jambe
Je vais jusqu'au genou
Mais il ne me plait pas
Je ne vais pas te piquer là...
Je suis une petite araignée
Ze zuis pitite araignée
J'ai bien envie de te piquer
z'ai bien envie de te piquer
Je monte sur ta jambe
ze monte sur ta zambe
Je vais jusqu'au genou
Ze vais zenou
Je glisse sur ta cuisse
Ze.. HIIIIIIIIIIIIII !
Du bruit s'éleva de derrière la porte, la petite Zaza sautilla sur place, toute excitée. Elle s'attendait à voir son papy et fut quelque peu déconcertée d'apercevoir une femme mais elle reconnut vite sa mamie à qui elle offrit un large sourire, rassurée de ne pas s'être trompée de maison. Elle rit aux baisers sur ses petites joues fraîches et se blottit dans les bras de sa grand mère et lui déposa un baiser baveux sur une joue.
Bizour mamie !
Missieur pas zentil ! Y dit moi pas êcre ichi ! Mais ze zuis pas crompée !
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